Les mythes Olympiens décryptés

(la salle du trône du supposé palais de Cnossos, reconstitué par Evans au début du XIXème siècle)

J'imagine que pour la plupart des historiens de l'antiquité, la cité de Cnossos est l'un des plus importants sites archéologiques de Grèce (sinon le plus important). Situé sur l'île de Crête, ses ruines furent découvertes vers la fin du XIXème siècle par un antiquaire local avant d'être inspectées plus avant à partir de 1900 par le très célèbre Arthur Evans. Je ne vous ferai pas l'insulte, bien entendu, de vous présenter ce personnage que tout le monde connait, et me contenterait juste de vous exposer les éléments «connus» de sa méthode de travail. Comme chacun le sait, Evans a longtemps considéré que les ruines de la cité n'étaient autre, en réalité, que les restes d'un immense palais dont il faisait remonter la construction à la fameuse période minoenne (Cf le légendaire roi Minos) dont il était lui même le premier «spécialiste». Si vous voulez d'ailleurs mon avis, c'était là une idée particulièrement grotesque compte tenu de la configuration des lieux, et on peut reprocher d'ailleurs à Evans d'avoir «abimé» les fondations antiques en voulant à tout pris reconstituer certaines parties de ce qu'il pensait être le palais : cela étant, on doit au moins reconnaître à cet homme le fait qu'il ait poussé le monde à redécouvrir toute une cité oubliée depuis des siècles, premier pas en faveur de la création d'une voie consacrée aux études minoennes (études reprises avec brio, on le sait, par Nikolaios Platon et ses disciples).

Comme vous tous ici, j''ai durant des années «pensé» ce site via les études d'Evans et Platon, attachant Cnossos au roi Minos sans chercher plus avant. Cependant, j'ai découvert voici quelques jours que le monde scientifique se trompe sans doute de chemin.

Et si Cnossos était en réalité relié au Titan Chronos ?

Vous connaissez sans doute tous ici ma fascination pour cette grande figure mythologique (je dois d'ailleurs d'ici peu publier une thèse dédiée à ce sujet) : un de mes professeurs de l'Université d'Athènes, grand érudit et spécialiste en ce domaine, m'a alors fait part de certains de ses travaux prouvant que le sanctuaire de Cnossos était, sans aucun doute possible, relié directement à Chronos. J'ai bien entendu mené quelques recherches sur le terrain afin de vérifier ces affirmations par moi-même, et je dois dire que mes conclusions sont sans appel.

Les ruines antiques datent de l'époque minoenne, mais des traces antérieures à la périodes sont visibles pour peu que l'on s'intéresse aux zones dont Evans se désintéressait.

Je puis prouver que des traces d'occupation remontant aux années -10 000 sont visibles au niveau des restes de vieux commerces périphériques (sans doute des ateliers de poterie). Mieux, je puis également prouver que le «palais» d'Evans était sans doute, en réalité, un immense complexe religieux entièrement dédié à Chronos. J'entends déjà certains de mes collègues rire à cette idée, disant que rien ne prouve cette hypothèse étant donné que très peu d'objets «religieux» ont été retrouvés dans cette zone. A cela, je répondrais que ce manque est justement curieux. Pourquoi, en effet, avoir retrouvé des fondations mais aucune statue ou presque, aucun mobilier, aucune vaisselle ?

Selon mes sources, la réponse est simple : il existerait toujours, à Cnossos, un sanctuaire en activité. Les objets auraient bien évidement été transférés d'un bâtiment à l'autre.

Pourquoi Evans n'a t-il rien vu ? Mystère... pour ma part, je me demande s'il n'existerait pas encore certaines «sectes» adoratrices de Chronos. Les «Temporalis» (c'est le nom que j'ai retrouvé dans de vieilles archives) font sans doute encore fonctionner un vieux temple, quelque part sur l'île, et je suis bien déterminé à le trouver. Evans lui-même était peut-être un Temporalis, ce qui expliquerait ses impasses... en tous cas, mon devoir d'historien est de révéler la vérité au monde, qu'importe le scepticisme de mes pairs.

Cnossos n'est pas le domaine de Minos, mais celui de Chronos. Toutes les pistes vont en ce sens.

J'espère trouver bientôt la localisation du nouveau sanctuaire : pour cela, mon professeur m'a conseillé de commencer mon enquête dans un vieux bar de la nouvelle ville, «l'auberge du Minautore». D'après lui, ce serait là le «QG» des Temporalis... sans doute y trouverais-je les indices qui me manquent.